Alors que l'event était passé en alerte jaune le 11 décembre dernier, annonçant une tentative de lancement de l'évènement du 17 au 20 décembre, il n'aura finalement pas lieu sur ce créneau. Trois jours plus tard, à quelques jours du potentiel passage en alerte verte (évènement confirmé), il a été repassé à l'orange (waiting period) par les organisateurs, "en attente des meilleures conditions de surf".
En cette période pourtant, les vagues semblent bien répondre à l'appel, en témoignent les quelques images du spot sur la journée du 15 décembre.
Les astres semblent donc s'aligner peu à peu pour un lancement prochain, alors qu'il reste 14 jours de waiting period pour cette édition.
- Article initialement publié le 20 janvier, sous le titre "Le Quemao Class sera plus fort que le Covid-19" // Un hommage à David Infante, un surfeur canarien décédé en janvier 2009 sur le spot emblématique de Lanzarote -
Si on en parle, c'est que le Quemao Class n'a rien d'une compétition classique. Cette année encore, avec toutes les précautions pour faire face à l'épidémie de Covid-19, ce célèbre contest sur invitation reprendra ses droits sur le spot d'El Quemao, un reef situé sur l'île de Lanzarote, aux Canaries. Depuis son lancement en 2014, le "Pipe canarien" a déjà souri aux Français. Il s'agissait de Dimitri Ouvré, qui grâce à un 10 en finale, se voyait sacré dans la localité de la Santa, et d'Amaury Lavernhe, triple tenant du titre.
Pour la 6e édition du Quemao Class, qui rend toujours hommage à David Infante, un surfeur canarien décédé en janvier 2009 sur le spot emblématique de Lanzarote, d'autres surfeurs tricolores pourraient bien triompher. Et suivre les traces de compétiteurs comme Miky Picon, qui s'était hissé en finale l'an passé ou Adrien Toyon, 3e en 2019. Ou les bodyboardeurs tricolores comme Pierre-Louis Costes, qui s'est adjugée la 4e place de la finale il y a un an et Amaury Lavernhe, qui s'était imposé pour la troisième fois.