On se souvient qu'en début d'année, Michel Bourez avait dû se rendre à Lyon pour une opération au genou après une rupture des ligaments croisée, advenue lors du Quiksilver Pro France d'octobre 2021 à Hossegor.
Noël dernier, Michel s'octroyait une dernière session libre dans l'archipel des Tuamotu avant son départ en métropole et une convalescence de six mois. Le Tahitien était accompagné d'autres surfeurs pros qu'on ne présente plus et pour qui ces vagues sont aussi familières : Jeremy Flores et Mihimana Braye.
Les droites observées ici sont à la hauteur de la beauté de l'image. C'est en effet, en compagnie du photographe Tim McKenna que Bourez, Flores et Braye se rendent sur l'archipel. Le photographe est un habitué de la Polynésie, où il vit depuis longtemps. L'histoire de sa carrière est intimement liée à la vague de Teahupo'o. Il est d'ailleurs possible d'observer son travail en ce moment dans les rues de Paris, au coeur de l'exposition « Teahupo'o, la déferlante 2024 ».
Objectif Teahupo'o 2024
L'opération fut un succès et Michel Bourez a repris le chemin des compétitions. Il a participé la semaine dernière au circuit Challenger Series en vue d'espérer une qualification sur le CT. Mais le véritable objectif du surfeur polynésien sont les JO de 2024, chez lui à Tahiti.
Si ces sessions pré-opérations nous rappellent le niveau du Tahitien en free-surf, on espère voir scorer chez lui en 2024.
- Vidéo par Tim Mc Kenna -
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