"La candidature de Tahiti est légitime, mais c'est encore trop tôt pour affirmer qu'elle est la mieux placée", exprimait Tony Estanguet, le 2 octobre dernier. Mais hier, après des semaines de délibération, le Conseil d'Administration a décidé de retenir l'île située dans l'archipel du sud de l'océan Pacifique comme hôte des épreuves de surf pour les Jeux de Paris 2024. Par la suite, le président du Comité d'Organisation des JO de Paris 2024 se réjouissait que l'ensemble des parties prenantes des Jeux de 2024 (COJO, CIO, Etat, collectivités, mouvement sportif) aient décidé "d'inviter la plus belle vague du monde".
Ce choix, qui portaient sur différents critères - financiers, environnementaux, logistiques et sportifs - a fait couler de l'encre, même si la candidature tahitienne devra avant toute chose être validée par la Commission Exécutive du CIO, qui se réunira à Lausanne le 8 janvier prochain. Les autres sites prétendants à l'accueil des Jeux Olympiques 2024 s'expriment.
La Torche
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Lacanau
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Maxime Hucenot lors du dernier Caraïbos Lacanau Pro.
©Laurent Masurel/WSL
Hossegor - Capbreton - Seignosse
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Jérémy Florès lors du dernier Quiksilver Pro France.
©Quiksilver
Biarritz
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La Grande Plage.
©Fédération Française de Surf
"On s'y attendait un peu. Déjà concernant la houle : en août Tahiti connaît la meilleure période de sa saison, contrairement à la France. Toutefois, c'est seulement le choix du COJO, il faut désormais attendre la décision finale du CIO", soutient Laurent Ortiz, qui affirme que rien n'est officiel, en illustrant ses propos par le fait que le Comité International Olympique a récemment modifié le marathon des Jeux de Tokyo 2020 pour des raisons climatiques. "On a vu dans la presse que le Président du CIO était partagé sur le fait d'aller à Tahiti, de par l'impact environnemental et de la dangerosité du spot." Mais l'adjoint au maire de Biarritz délégué au surf estime que le choix de Tahiti s'avère néanmoins pertinent pour le spectacle.
>> Photo à la une : Guillaume Arrieta/WSL
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