Le président de la Fédération internationale de surf (ISA) a assisté cette semaine à SportAccord, une convention organisée à Sotchi en Russie, où les grandes fédérations ont travaillé à dessiner le sport de demain.
"Nous avons toutes les raisons de croire que le surf a un destin olympique et doit être intégré au programme des JO de Tokyo en 2020 : il répond parfaitement à la philosophie de l'Agenda 2020 du président Thomas Bach", a déclaré Fernando Aguerre. "Nous sommes convaincus que le surf apportera de la valeur ajoutée au mouvement olympique. C'est un sport populaire auprès des enfants et des ados", a-t-il ajouté.
Concrètement, l'ISA propose d'organiser à Tokyo deux épreuves de surf et deux de SUP, hommes et femmes. Le tout sur un plan d'eau artificiel. Fernando Aguerre souligne que "pour un investissement de 7 à 9 millions de dollars, le bassin offre une vague régulière de 2 m de haut sur un front de 180 m, toutes les minutes". Grâce à cette technologie que des ingénieurs espagnols ont mis dix ans à développer, "le surf peut donc désormais se pratiquer n'importe où dans le monde!", argumente-t-il.
Le surf, qui a raté le coche des JO de Rio, où en 2016 le rugby à 7 et le golf s'ajouteront au programme, devra convaincre à la fois le CIO et le comité d'organisation de Tokyo. "Honnêtement, le surf a peu de chances", estime un expert olympique : "Même si le sport est populaire au Japon, le baseball et le softball sont favoris. Mais comme le CIO a besoin de se renouveler, le surf a un bel avenir".
Source RTL