"Le Brésil est l'un de mes pays favoris dans le monde, pas nécessairement pour ses vagues, même si le Brésil a de très bonnes vagues mais pour son énergie qui est unique au monde" explique le Portugais l'explique. Cette énergie vient notamment de la bonne humeur quotidienne de ses habitants. Dans un quotidien difficile, l'accès au surf est un privilège qui ne manque pas d'illuminer les visages.
Lors de la première session, on voit déjà que la vague possède une belle forme, relativement creuse, malgré la houle faible. Nic y a enchainé les carves avec les locaux de tout âge et de tout niveau. Une fois que la houle est arrivée, on constate que le banc de sable supporte plus que bien la taille. Il est possible de se mettre un long barrel en gauche avec une belle porte de sortie. Sinon, la vague offre suffisamment d'espaces et de mur pour que les surfeurs puissent carver en puissance.
Mais ce trip ce n'était pas que du surf, c'était aussi une plongée dans le quotidien des surfeurs des favélas. Nic Von Rupp a pu visiter depuis l'intérieur, avec ses habitants, ces quartiers souvent dépeints comme extrêmement dangereux. Ils a ensuite pris de la hauteur, depuis un spot à la vue imprenable sur toute la ville.
Surf et skate, voilà ce qui rythme les journées de certains enfants, grâce à des initiatives locales comme celle repérée par Nic, qui emmène les jeunes de la favéla surfer pour échapper ne serait ce que quelques heures à un quotidien parfois très difficile et leur montrer ainsi qu'il existe autre chose que la violence. "Living the surf dream" ou "Vivendo um Sonho de Surf" en portugais, c'est le nom donné à ce beau projet. "On ne dispense pas que de cours de surf, mais de cours d'anglais, de mathématique, de littérature etc" témoigne celui en charge de l'association.
- Vidéo par Kristjan Taal -
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