L'an passé a réservé son lot de surprises, plutôt bonnes, à Mavericks. Le 3 décembre dernier, au lendemain de la première houle de la saison qui a réveillé l'archipel hawaïen et sublimé la vague de Jaws, au nord de Maui, le spot californien sortait de ses gonds et permettait aux locaux de sortir les guns de leur garage. Sans vraiment deviner que quelques jours plus tard, le reef situé au large de Pillar Point, à 40 kilomètres au Sud de San Francisco, se métamorphoserait.
Quelques jours plus tard, le 8 décembre, un nouveau swell a révélé cette vague située à 800m des côtes. Grant Washburn, un des pionniers de l'endroit, a déclaré à Surfline que cette journée était "la meilleure de tous les temps à la rame à Mavericks".
Cette nouvelle année réservera forcément aussi de nouvelles surprises. Elle en a déjà réservé, en fait. Car le 2 janvier dernier en Californie, au lendemain d'un swell qui a traversé le Pacifique et réveillé certains spots d'Hawaï, Jamie Mitchell, Kai Lenny, Ian Walsh et Lucas Chianca - pour ne citer qu'eux - ont saisi le bon créneau.
"Rien de tel que de commencer l'année avec une grosse houle", a commenté le Brésilien Lucas Chianca sur les réseaux sociaux. "Mavericks a montré ses dents aujourd'hui [samedi dernier]. Je remercie Jamie Mitchell de m'avoir aidé à nourrir mon addiction à la vitesse et à l'adrénaline", a lancé Luca Padua, 19 ans, lequel fait partie de cette nouvelle génération qui s'est faite une place au line-up ces dernières années.
Si chaque passage à une nouvelle année est synonyme de changements, il y a des choses qui n'évolueront pas. Comme l'aspect bestial de Mavericks à chaque fois qu'un système dépressionnaire s'installe dans le Pacifique.
Réalisation : Powerlines Productions