Environnement - Maya Gabeira nommée "championne de l'UNESCO pour l'océan et la jeunesse"

Un titre reçu lors de la conférence des Nations Unies sur les océans, cette semaine à Lisbonne.

- @oceansurfreport -

Cette semaine, du 27 au 1er juillet, Lisbonne accueillait la conférence des Nations Unies sur les océans. La conférence internationale vise à renforcer la coopération mondiale autour de l'océan en encourageant une meilleure compréhension et la protection de ce dernier.

L'ONU a fixé 10 objectifs liés aux océans à atteindre au cours de cette décennie. Il s'agit notamment de mesures visant à prévenir et réduire la pollution et l'acidification, à protéger les écosystèmes, à réglementer la pêche et à accroître les connaissances scientifiques.

En marge de la conférence, l'UNESCO a officiellement nommé la surfeuse Maya Gabeira, comme ambassadrice à la fonction de « championne de l'UNESCO pour l'océan et la jeunesse. »

« Je suis très inquiète face aux nombreux défis liés aux océans, de la pollution marine à la destruction de la biodiversité marine. Ce qui m'attire dans le rôle de championne de l'UNESCO pour l'océan et la jeunesse, c'est la possibilité d'envisager l'océan à travers une multitude de perspectives : l'UNESCO œuvre en faveur de la protection de la biodiversité mais également au service de la recherche scientifique et des valeurs culturelles de l'océan. C'est un honneur pour moi de faire connaître son action. » a témoigné la chargeuse à la suite de cette annonce. 



Élevée au sein d'une famille engagée pour l'environnement, Maya Gabeira a vite compris l'importance des questions climatiques. Elle a commencé à surfer à l'âge de 13 ans et est devenue professionnelle à 17 ans. Victorieuse des Billabong XXL Global Big Wave Awards cinq années de suite, c'est en 2020 que sa carrière atteint son apogée, lorsqu'elle bat le record du monde de la plus grande vague jamais surfée par une femme (22,4 mètres).



Ayant passé beaucoup de temps en contact étroit avec l'océan, Maya Gabeira a donc été témoin des conséquences du changement climatique sur le monde marin. L'athlète brésilienne a raconté que même dans son spot de surf le plus reculé - qu'elle ne peut atteindre qu'après 55 heures de voyage - elle trouve du plastique autour d'elle lorsqu'elle prend des vagues.

« C'est très triste quand vous surfez et que la marée tourne et que tout ce plastique se déplace vers vous. On essaie de se créer un espace ou de mettre ce qu'on peut dans nos poches pour le mettre dans la première poubelle de déchets recyclables, mais nous savons tous que c'est comme vider l'océan à la petite cuillère et que ce n'est pas la solution. »

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