Interview - EXCLUSIF : INTERVIEW DE DONAVON FRANKENREITER

En attendant son show au Groundswell Festival

- @oceansurfreport -

C'est à l'âge de dix ans que Donavon Frankenreiter a reçu sa première planche de surf. Six ans plus tard, le Californien prend en main sa première guitare. C'est le début d'une créativité effrénée : un long voyage improvisé marqué par ses deux passions, qui l'ont poussé à traverser le monde entier et à se rapprocher du c?ur de ses fans.

 

Son ami Jack Johnson lui donne sa première chance, en produisant son premier album de chansons folk. Tout comme son collaborateur Mario Caldato Jr., du célèbre groupe Beastie Boys, qui permet à Donavon de lancer un album emboitant le pas à son album homonyme de 2004 avec un titre, en 2006, intitulé Move by Yourself (Lost Highway), où il est rejoint par un groupe en mode plug-in, et qui relate la chronique de sa vie en tournée.

 

En 2008, Joe Chiccarelli (The White Stripes, My Morning Jacket) produit l'album Pass It Around, avec Ben Harper et G. Love, qui marque un véritable tournant dans la carrière musicale de Donavon Frankenreiter.  "Pour la première fois, j'ai commencé à travailler en collaboration avec d'autres compositeurs". Dans le même esprit de collaboration, il compose l'album Revisited en 2010, une réinterprétation Hawaïenne morceau par morceau de son premier album. Après s'être définitivement établi à Kauai avec sa femme et ses fils Ozzy et Hendrix il y a trois ans, le chanteur tombe amoureux des sonorités spécifiques des îles.

 

Donavon Frankenreiter est sur le point de présenter ses nouveaux morceaux à ses fans dans le monde entier, alors qu'il continue à parcourir le monde à la recherche de nouvelles aventures musicales et de nouvelles vagues.

 

Artiste, musicien, surfeur professionnel, père, mari, l'homme aux multiples facettes apportera sa touche unique au Groundswell le 17 septembre prochain. Rencontre...

 

A.D. : Que se passe-t-il dans ton monde en ce moment Donavon?

 D.F. : Je reviens juste de jouer au Festival de Jazz de Montreux, ce qui était un peu la réalisation d'un rêve. Tu sais regarder autour et voir ces incroyables artistes et avoir la chance d'en faire partie était merveilleux. En ce moment, je suis en tournée sur la côte Est des Etats-Unis, je profite des quelques vagues et m'amuse à fond !

 

A.D. : Cela nous conduit au sujet du mélange surfeur et artiste. Où te vois-tu?

 D.F. : Écoute, je suis juste un surfeur qui a eu de la chance. Probablement grâce à mon surf, j'ai eu la chance d'atteindre un public plus large à jouer de ma guitare avec le style de musique que je joue depuis le lycée. Je ne vois pas l'art, la musique ou le surf comme étant des choses distinctes, pour moi ils se nourrissent mutuellement, et se transcendent. Et le truc cool est que j'ai tendance à faire de la musique le soir, ce qui me laisse le temps de surfer pendant le jour.

 

A.D. : Donc ton surf est une source d'inspiration majeure pour ta musique?

 D.F. : D'une certaine façon, oui, car c'est un facteur déterminant qui fait partie intégrante de ma vie. Mais ma source d'inspiration principale reste probablement ma femme et mes enfants. Pour moi, être un mari et un père, et créer de la musique me rend globalement meilleur. Et, bien entendu, le surf nourrit cela, c'est une force motrice. Je suis marié depuis plus de 10 ans, et ce voyage, avec l'arrivée de mes deux enfants, m'ont façonné moi et ma musique.

 

A.D. : Et tout le clan se rendra en Europe pour jouer cet été?

 D.F. : Ouais, et on est tous super excités ! Nous allons jouer au Groundswell en France en Septembre, et j'ai tellement hâte ! J'adore cette partie du monde et j'y ai passé beaucoup d'excellents moments. Les vagues incroyables, la nourriture, le vin, et ils savent vraiment faire la fête ! C'est un endroit où tout est focalisé sur la qualité de vie. C'est juste un endroit spécial pour moi et je suis impatient de jouer de la musique pour un tas de gens cool.

 

A.D. : Et auras-tu la chance d'aller jeter un ?il sur les autres concerts ?

 D.F. : Ouais, c'est l'un des bons côtés de jouer sur ces festivals. J'ai la chance de pourvoir regarder et passer du temps avec les autres artistes. Voir Kelis ou Newton Faulkner, est  une telle source d'inspiration.

 

A.D. : Tu vas prendre le temps d'aller surfer?

 D.F. : Et bien oui, c'est le lieu ultime pour surfer et faire la fête, le tout dans la même journée! Et si les beachbreaks d'Hossegor sont en feu je ne serai nulle part ailleurs !

 

A.D. : Allons-nous voir une nouvelle orientation artistique ou musicale lors du Groundswell?

 D.F. : D'une certaine manière, oui. Mon nouvel album Glow est une progression. Je veux dire que je ne suis pas prêt à changer qui je suis ou mon approche. Les chansons sont toujours venues aussi facilement et naturellement, mais nous y avons ajouté une approche un peu plus électrique, avec un peu d'écho et du delay lors de l'enregistrement. Je ne veux pas dire que c'est un risque, mais je ne sais pas ce que les gens vont en penser. De toute façon, ce sont tout simplement des chansons qui viennent du c?ur sur des gens qui s'amusent et aiment la musique. C'est l'objectif premier, et c'est tout ce que j'essaie de faire quand je joue ou j'enregistre. J'espère que le public saura l'apprécier.

 

Texte et Photos : Blue Star Revolution

 Plus d'infos sur le Groundswell Festival 2011 : cliquez ici

 

Site officiel du Groundswell Festival : http://www.groundswell-festival.com/

 

Groundswell Festival 2011 - Teaser

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