La campagne "Faire des vagues", a commencé le 8 mars dernier, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, et devrait durer jusqu'au 8 avril. Cette dernière se base sur plusieurs constats chiffrés, qui démontrent encore que l'égalité et la parité ne sont pas en place dans le monde du surf. Pourtant, il s'agirait du troisième sport le plus mixte de France. Ce chiffre engageant, dû notamment à l'égalité sur les prize money en compétition, encore absente dans beaucoup de sport, ne colle cependant pas à la réalité du terrain.
D'après les chiffres annoncés par l'institution fédérale, les femmes représentent à ce jour dans le surf seulement 36% des licenciés et 1,5% des postes à responsabilités. Elles sont également fortement minoritaires dans les rangs des juges de compétition. Face à ce constat, la Fédération a donc décidé d'agir par le biais d'une campagne pour le surf féminin.
"Ce n'est pas taper du poing sur la table. C'est donner aux femmes le droit de s'affranchir par la glisse. C'est donner à tous l'opportunité d'une pratique plus équilibrée." écrivent-ils donc sur les réseaux sociaux. L'objectif à terme est de "valoriser le blason du surf féminin" en licenciant plus de femmes en club de surf, leur donner plus de poids dans la discipline, à tous les niveaux et dans toutes les pratiques.
Une action de long terme engagée il y a quelques jours, dans la lignée du plan de mixité 2022, lui aussi porté par la Fédération Française de surf. Dans le cadre de cette campagne, la parole devrait être donnée aux principales intéressées : rendez-vous donc dans les prochaines semaines sur les réseaux sociaux, à la rencontre des "femmes qui composent le surf".