"I'm not much into business; i'm into the ocean", était le leitmotiv de Jack O'Neill. Disparu il y a maintenant deux ans dans sa maison de Santa Cruz, le fondateur du 1er surf shop avec sa marque éponyme, inventeur de la première combinaison de surf en 1953, des chaussons néoprène et des lycras de protection - pour ne citer que ces innovations -, a laissé un grand vide derrière lui.
La série "The O'riginals" s'attache justement à dresser les portraits authentiques de surfeurs pour lesquels Jack O'Neill a développé sa marque. Initialement pas les membres du Championship Tour qui, munis d'un lycra, s'affrontent sur les meilleurs vagues du monde. Ni les free-surfeurs à temps plein qui parcourent la planète dans l'optique de produire du contenu. Les mini-documentaires produits par O'Neill se focalisent sur ces personnes qui jonglent entre travail et études et possèdent un surf d'exception.
Le troisième épisode de la saison se consacre à Max Weston. Ingénieur chimiste et biomoléculaire, Max travaille au sein de l'industrie agroalimentaire et dans le secteur de la santé. Ses parents ont quitté la ville dans les années 80, afin de gagner les dunes de la côte sud-australienne, et Max a découvert le surf. Après avoir manier tout types de supports, il s'est naturellement dirigé vers le longboard : "J'ai admiré ces longboarders pour leur manière unique de surfer. Au début des années 2000, ils pratiquaient sur de magnifiques singles, à une époque où c'était certainement la chose la moins cool à faire."
Actuellement classé 25e au classement général du circuit international de longboard, Max peut encore prétendre à figurer parmi le Top 20 et participer aux championnats du monde. Le tout en continuant ses recherches sur une enzyme présente dans les fluides corporelles et capable de détecter des biomarqueurs qui ciblent le cancer...
Et à O'Neill de conclure : "S'il y a bien une chose que les O'Riginals nous ont appris, c'est qu'une vie consacrée au surf peut ressembler à n'importe quoi."
>> Réalisation : O'Neill.