Tony a seulement 12 ans lorsqu'il devient complètement accro au surf de gros. Depuis, tous ses objectifs sont tournés vers les grosses vagues, auxquelles il consacre absolument toute son énergie. On s'en doute, le chemin est loin d'être facile :
« Ces sept dernières années, j'ai souffert, échoué, pleuré, travaillé, gagné... J'ai joué le tout pour le tout à chaque session et je ne compte pas m'arrêter de si tôt. »
Depuis qu'il est tout petit, l'existence de Tony est intimement liée à Nazaré. Alors que la plupart des chargeurs débarquent de loin lorsqu'un swell pointe le bout de son nez à Praia do Norte (bien qu'ils soient désormais nombreux à y avoir établi leurs quartiers) Tony lui, y a grandi. Il le sait, il a cette chance d'avoir la plus grande vague du monde dans son jardin.
En plus de cela, le jeune chargeur est très entouré. Ses amis et son équipe le soutiennent dans ses projets et son père, Ramon Laureano, en plus d'être sauveteur et pilote de jet ski, surfe aussi du gros. Il figure d'ailleurs parmi les premiers à avoir surfé la vague de Nazaré.
À l'occasion de ses 19 ans et pour célébrer cette nouvelle année qui commence, le jeune chargeur portugais vient de sortir cet édit, un court-métrage retraçant « l'histoire complète du sang, de la sueur et des larmes derrière ce qu'il faut pour surfer les bombes de Praia do Norte. »
Réalisé par Hugo Almeida, Goals of Tony Laureano a été filmé à Nazaré et raconte l'évolution du surfeur sur la vague la plus lourde du monde. Tony en profite pour nous faire un rappel de ce qui semble bien être sa philosophie de vie :
" N'ayez pas peur de sortir des sentiers battus, n'ayez pas peur d'échouer, de rêver en grand, mais rappelez-vous que les rêves sans objectifs ne sont que des rêves."