Contest - #bestof | Bodyboard : deux journées au coeur du Pride Annaëlle Challenge

Sur place, la fine fleur de la discipline et un bel état d'esprit fixé sur le collectif.

- @oceansurfreport -
© Deregnieaux / Annaëlle Challenge

- Article initialement publié le 15 décembre 2021 -

Après six ans d'absence et au terme de sa waiting period, le Pride Annaëlle Challenge a enfin eu lieu. Un retour réussi pour la 7e édition de cette compétition de bodyboard, qui s'est déroulée au large de Lampaul-Ploudalmézeau. Dans le Finistère Nord, la fine fleur du bodyboard français et international s'est engagée sur le slab breton, et a envoyé du spectacle, dans la radicalité. 


Au programme de ces deux jours, du bodyboard de haut-niveau dans des conditions inédites : "le plus gros Annaëlle qu'on ai jamais eu, même en free-surf" précisait le directeur de compétition Gwen Renambot lors du call du jour 1. En marge de la prestation sportive, on a aussi assisté à une démonstration communautaire tout aussi marquante : camp de base accueillant l'ensemble des participants, une cinquantaine de bénévoles, l'implication de la SNSM et un rouage bien huilé pour emmener sur l'îlot inhabité les quelques 80 personnes qui ont pris part à l'événement sportif. 

Le bateau de la SNSM, qui emmène les rideurs jusqu'à l'îlot avant de rester sur place en cas de besoin.

Car Annaëlle se mérite, et pour accéder à l'îlot préservé, il faut se mettre un petite mission. Enfiler sa combi (4/3 seulement pour les touristes, même mi-décembre selon les locaux), embarquer dans un zodiac avec l'ensemble du matériel protégé par des sacs et caisses étanches (à défaut quelques sacs poubelles), débarquer dans un second bateau à coque rigide pour s'approcher de l'îlot, puis sauter à l'eau pour rejoindre la terre, après avoir chargé le matériel dans une barque à fond plat.

Les bénévoles à l'eau aident à décharger le matériel emporté depuis la terre.

Sur place, on découvre le site de compétition.



Une mission rendue possible uniquement grâce à la bonne volonté générale, et un état d'esprit fixé sur le collectif, où tout le monde est au même niveau. En fin de journée, c'est rebelotte en sens inverse, et personne n'échappe à l'enfilage redouté de la combinaison encore mouillée du matin. 

Vaines tentatives de séchage des combinaisons.


Mention spéciale également au live mis en place sur les deux journées, qui a fait vivre la compétition en images et en commentaires à des milliers d'internautes, au premier rang. 

Le set-up du livestream, au coeur de l'action.

Yannick Allanon alias

De fait, il faut du temps pour lancer la compétition. Un timing bien calé sur la vague, qui elle ne fonctionne qu'autour de la marée haute et se fait donc attendre en début de matinée sur ces deux journées. Le temps de débarquer l'ensemble des équipes, de s'acclimater à ce lieu atypique, de prendre un café, une crêpe, et de discuter glisse face à la déferlante. 

Acclimatation matinale.

En jour 2 avec la prise d'intensité du vent de sud, les tentes sur place étaient plus que bienvenues.


À l'issue d'une première journée très solide, avec l'engagement comme maître-mot, les bodyboardeurs ont pris leurs marques pour délivrer encore plus de spectacle en jour deux. C'est Pierre-Louis Costes qui repartira finalement avec un second titre, non sans avoir joué des coudes en finale avec Jérémy Arnoux (4e, deux fois gagnant auparavant), le Canarien engagé Lionel Medina (3e) et le local Yann Salaün (2e), qui a fait honneur à son spot. 

Face au spot, deux sauveteurs prêts à intervenir en cas d'accident.

Indication des priorités aux rideurs, dans la roche aux premières loges.


Pierre-Louis Costes, tenant du titre à son arrivée, repartira avec une seconde victoire à son actif.


Les organisateurs sont formels, "de manière générale, tous les compétiteurs ont été au niveau de l'événement, avec un engagement extrême", avec des mentions spéciales à Steph Kokorelis (trophée de la plus grosse vague), au Canarien Dailos Rodriguez, à Morgan Le Quellec, un autre champion local et bien-sûr à Irwin Cloarec, récompensé du trophée du plus gros wipeout. 

De l'action à en revendre : les plus beaux clichés de ces deux journées

Steph Kokorelis, vainqueur du titre de


Yann Salaün, chargeur local et finaliste de cette édition (2e)

Jérémy Arnoux, deux fois titré sur l'Annaëlle Challenge et finaliste de cette édition (4e)

Pierre-Louis Costes, vainqueur de cette 7e édition.

Lionel Medina, champion du Fronton King 2020 et finaliste de cette édition (3e)
Pierre-Louis Costes
Steph Kokorelis

 


  
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