SUP - Alexis Deniel : ''Il reste encore plein de spots à découvrir en Bretagne Nord''

Si le Costarmoricain passe une partie de l'année loin de ses terres natales, il profite de chaque instants passés chez lui.

- @oceansurfreport -
©Nao Le NordOuest Photography

À 34 ans, Alexis Deniel fait partie des surfeurs bretons les plus expérimentés. Le Costarmorcain a été l'auteur d'une belle saison sur le circuit mondial APP World Tour en 2018 et s'est épanoui au point de se classer septième au ranking annuel SUPSurf. 2019 a été une nouvelle année, et si Alexis a passé une partie de son temps loin de ses terres natales de Perros-Guirec, il profite de chaque instants passés chez lui, notamment ces derniers temps où les conditions étaient au rendez-vous.

Alexis Deniel chez lui, à Perros Guirec - Réalisation Robin Aussenac.

Surf Report : Les derniers swells se sont avérés plutôt intéressants en Bretagne nord, tu en as profité ?
Alexis Deniel : L'après-saison estivale a été top. Le gros avantage de ces houles, c'était leur longue période additionnée à des vents favorables orientés sud-ouest. Surtout sur les spots capricieux de la Bretagne nord qui fonctionnent plutôt mal avec du vent d'ouest. 

L'orientation des spots en Bretagne nord, c'est une qualité ou un défaut ?
C'est un gros avantage sur la période hivernale. Les gros cartons de vents orientés nord-ouest rendent toute la partie Bretagne sud quasiment impraticable. Nous, on a des baies qui permettent de recevoir le swell de plein fouet et à la fois abritées de ce vent d'ouest, ce qui fournit de belles vagues.

Quelles configurations de spots retrouve-t-on ?
Il y a vraiment de tout, notamment des beachbreaks abrités dans des baies et des criques. On retrouve aussi un potentiel de roche intéressant et des spots qui captent bien la houle l'hiver. Il reste encore plein de spots à découvrir, notamment avec les nombreuses îles qu'on retrouve au large. Suivant les marées et la qualité de la houle, c'est évident qu'il existe des spots qui fonctionnent, mais sur des créneaux de marées courts et très précis. Mais cela nécessite d'être mobile et disponible.

Session au large des côtes costarmoricaines pour Alexis.

Quels supports privilégies-tu quand ça rentre ?
L'hiver, je surfe essentiellement en shortboard. Et quand les conditions sont plus petites, je prends le longboard ou le SUP.

Après avoir multiplié les voyages autour du globe, que ce soit pour la compétition ou en trip, éprouves-tu toujours autant de plaisir à surfer chez toi ?
Bien sûr ! On a une qualité de vie fabuleuse, ensuite il s'agit de trouver le bon équilibre en voyageant lors de la partie rude de l'hiver en cherchant le soleil, puis revenir en Bretagne et profiter des belles houles.

Et quand c'est flat ?
Alors je prends le SUP race ou de ballade. Avec la Côte de granit rose, on dispose d'un cadre exceptionnel. Et puis, les conditions fonctionnent souvent de manière anticyclonique, alors quand il n'y a pas de vagues chez nous, on prend la route et on trouve des spots qui captent la houle avec un vent favorable. Si tu as envie de surfer, tu peux toujours surfer. Il ne faut juste pas avoir peur de faire de la route !

>> Photo à la une : Nao Le NordOuest Photography
    
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