Aujourd'hui, direction Lacanau et le HCL Océan Club, à la rencontre de quatre de leurs licenciés.
Nicolas Richardoz, surf
"Je m'appelle Nicolas, 29 ans, et je suis originaire de banlieue parisienne. C'est pour mes étude de droit, il y a 5 ans, que je suis venu ici. Je suis aujourd'hui avocat à Bordeaux et je surfe principalement sur les côtes de Nouvelle-Aquitaine."
Tes débuts ?
J'ai pris mes premières vagues à 17 ans en vacances en empruntant la planche d'un surfeur, j'ai ensuite rapidement acheté une planche et je surfais occasionnellement en vacances. Depuis mon arrivée à Bordeaux, je surfe toute l'année dès que possible. J'ai commencé d'abord par le surf pour faire comme mon grand frère (à l'époque, le bodyboard n'était pas très courant et était considéré comme un loisir d'enfants pour le parigot que j'étais).
Ta planche ?
Je surfe en shortboard 6'0 avec un peu de volume, une planche passe-partout pour toutes conditions. Depuis une compétition départementale l'été dernier, je me suis mis un peu par hasard au longboard et j'alterne en fonction des conditions. Cela m'a permis de connaître d'autres sensations et de travailler les fondamentaux tels que les appuis et les changements de direction.
Tes conseils à ceux qui souhaitent se lancer ?
Pour tout les débutants, je conseillerai de ne pas vouloir griller les étapes en prenant trop rapidement une planche courte pour faire comme Kelly. Renseignez-vous bien sur les règles de sécurité élémentaires (priorité, risques de l'océan, conditions du spot etc), et de surfer avec des gens plus expérimentés. Je dirais aussi que s'inscrire en club permet de progresser plus vite et en bonne compagnie.
Une anecdote à partager ?
Un jour de très grosses conditions, j'ai voulu me mettre à l'eau pour surfer les vagues au bord. J'avais oublié mon leash mais j'y suis quand même allé malgré le courant qui tirait au large vers des monstres d'eau. Après quelques vagues, ma board est repartie au bord sans moi. J'ai nagé comme jamais pendant dix longues minutes avant d'atteindre la plage avec une belle frayeur. Ne faites surtout pas ça !
Elina Boussard, bodyboard
"Je suis Élina Boussard 17 ans. Je pratique le bodyboard depuis une dizaine d'années et je suis athlète au pôle espoir."
Tes débuts ?
J'ai toujours pratiqué pleins de sports différents étant petite. Un jour j'ai pris un stage de surf pour essayer, il y avait des toutes petites vagues du coup on m'a fait tester le bodyboard et je suis tombé amoureuse du sport.
Le bodyboard me permet d'avoir la sensation d'être plus proche de l'eau de par la position allongée. Ça me permet de surfer des vagues creuses et ça amplifie les sensations.
Un conseil à ceux qui souhaitent se lancer ?
Changer de sensations : le surf permet de travailler l'équilibre, la réactivité et le bon timing avec le take-off, mais aussi l'adaptation de la vitesse en fonction de la vague.
Pour les novices je conseillerai de rester dans les mousses au bord pour une question de sécurité et pourquoi pas commencer par le bodyboard car on arrive à glisser plus facilement.
Une anecdote ?
J'ai un souvenir de la première saison hivernale où j'ai commencé le bodyboard. Il faisait tellement froid que personne ne venait au cours et j'étais toute seule à l'eau. Mon premier prof (Dorian Lafitte) restait dans le 4x4 et il klaxonnait dès qu'il avait un conseil à me donner.
Xavier Andrieux, DropKnee
"Je suis Xavier Andrieux, 38 ans. J'habite à Saumos près de Lacanau. Je fais du bodyboard depuis mes 12 ans, j'ai commencé avec des copains en Guyane Française."
Ta planche ?
Je fais du bodyboard en DropKnee car j'ai l'avantage du bodyboard (la taille pour voyager) et la sensation de glisse « presque » debout du surf. C'est cependant plus difficile car je n'ai pas de dérive pour me maintenir dans les vagues creuses. Et je change de support pour pouvoir surfer dans toutes les conditions, par exemple je fais aussi du longboard lorsqu'il y a de petites vagues et que le bodyboard ça pousse pas assez.
Un conseil à ceux qui souhaitent se lancer ?
Pour quelqu'un qui commence, je conseillerais d'oser aller prendre des cours, pour comprendre les bases rapidement. Cela permet de s'amuser en sécurité.
Une anecdote ?
Un jour en Bretagne je me suis retrouvé à deux au peak avec une droite parfaite. Le deuxième était tout simplement un phoque.
Cécile Decker, bodyboard et bodysurf
"Je suis Cécile Decker, 23 ans, et je suis originaire de région parisienne. Ma maman originaire du Sud-Ouest nous a rapidement fait passer une partie non négligeable de nos vacances à Lacanau. Et puis après tout pourquoi pas inscrire sa fille de 6 ans à l'école de surf ?"
Ta planche ?
Je dirais que mon support de prédilection est le bodyboard, puisque c'est celui que je pratique le plus régulièrement et depuis le plus longtemps. Mais en réalité j'aime beaucoup changer et selon mes envies et les conditions je me retrouve bien souvent à l'eau en surf ou juste avec mes palmes.
Changer de support pour moi c'est d'abord s'adapter aux conditions au mieux pour en profiter un maximum. C'est aussi la liberté de pouvoir pratiquer ce que j'ai envie de pratiquer (avec plus de choix donc) et si par malheur ça bloque avec un support ou que je me lasse un peu, changer me permet de continuer ma progression et surtout de continuer à profiter. Les différents supports m'apportent aussi différentes sensations !Je pense que c'est bénéfique pour le niveau global, un peu comme les sportifs de haut niveau qui ont des entrainements sportifs diversifiés et complets.
Un conseil à ceux qui souhaitent se lancer ?
Pour les débutants je leur conseille de prendre une semaine de cours dans un club ou une école, c'est forcément un bon début !
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