"J'ai voulu faire les choses à fond, trop peut-être. Le fait d'avoir été blessé, le Covid, le confinement... Comme pas mal de gens, ça m'a permis de prendre du recul et me poser les bonnes questions." Ces derniers temps, entre la situation sanitaire, une hernie discale qui l'a contraint à passer six mois hors de l'eau, une privation de liberté et la fin d'une histoire avec son sponsor de toujours, Ian Fontaine a eu le moral entamé.
Heureusement, fort de son expérience et grâce à entourage sur qu'il a pu compter, le Quimpérois a su se relever. D'abord en réinventant la notion de voyage grâce à des évasions de proximité, de part et d'autre de la Bretagne. Puis malgré les obstacles, en gardant ses rêves en tête, avec l'idée de changer le chemin pour les réaliser.
Brumenn pour brouillard en breton
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, le Finistérien a été accueilli par la firme française Manera, en pleine expansion. "C'est une marque de combinaisons avec qui je partage des valeurs chères, c'est une marque familiale française. C'est un honneur de rejoindre leur team composé de surfeurs et surfeuses que j'admire", a-t-il commenté sur les réseaux sociaux.
Pour marquer le coup, Manera a fait appel aux talents d'Olivier Sautet, lequel a pénétré dans l'univers sauvage et authentique du surfeur breton. Le réalisateur à qui l'on doit les court-métrages "Libeccio", "Surf Libre" ou encore "La mer, le vent et le cert-volant", dépeint de manière fidèle la réalité du surf en Bretagne à travers le regard d'un de ses attachants personnages.
Réalisation : Olivier Sautet (@petolefilm) avec Gaëtan Duke (@gaetanduke) pour Manera
