Ramzi Boukhiam, jeune
marocain âgé de 26 ans, voit sa carrière évoluer dans le paysage du surf
mondial depuis plus de 10 ans. Sa puissance et son "Backside" sont ses alliés
afin d'atteindre son ultime objectif : être le premier marocain à se qualifier
au CT "Championship Tour", et y rester pour quelques années.
Né d'un père marocain et d'une mère hollandaise, il a vécu au Maroc jusqu'à ses 13 ans, où son frère, Sam Boukhiam, l'a poussé à essayer le surf. Il a, par la suite, rencontré Laurent Miramon de Surfland à Oualidia, qui l'a repéré et mis en relation avec la marque Quiksilver.
En 2006, une année après le décès de son père, il déménage avec sa mère à Anglet, au bord de l'océan atlantique. C'est là qu'il a enchaîné avec les "Pro Junior" puis le QS
Cinq ans plus tard, le jeune marocain de 18 ans décroche la seconde
wildcard ASP pour disputer le Quiksilver Pro
France. Il chute alors face à Kelly Slater au
premier round, puis crée la plus grosse surprise de la journée en sortant avec brio l'Australien Joel
Parkinson, 3ème au classement mondial.
L'année d'après, il réalise une saison complète en QS Junior avec
notamment 2 victoires - l'une à Royan et la
deuxième en Galice. Le jeune Marocain décroche donc son premier titre
européen et se retrouve au podium aux côtés des
meilleurs juniors mondiaux lors des Championnats du monde Junior qui ont eu lieu à la fin de l'année, où il se hisse
jusqu'en finale de la compétition et s'incline contre Gabriel Médina, star
locale et futur champion du WCT.
Depuis, le jeune marocain évolue dans le circuit WQS et se rapproche petit à petit d'une qualification en WCT.
Mais c'est lors du championnat du monde, l'ISA World Surfing Games 2019,
qu'il décroche une qualification historique pour le Maroc aux jeux olympiques
2020, après avoir battu les plus grands surfeurs classés au niveau mondiale,
Filipe Toledo, Kolohe Andino, Italo Ferreira et Ryan Callinan.
Ainsi, Ramzi Boukhiam offre la première qualification du surf Marocain, Arabe et Africain aux jeux olympiques, à travers laquelle il tentera de gagner la compétition à Tokyo en 2020.
« J'aimerais le voir au CT bientôt, nous sommes tous les deux de Agadir et c'est super cool de continuer à surfer à la poursuite de notre passion, chacun sur un chemin différent l'un poursuit le World Tour et rêve de titre mondial, l'autre se consacre pleinement au free surf et au big wave surfing », affirme Othman Choufani, jeune prodige des grosses vagues.