Avant de trouver sa nouvelle voie, et de dévoiler la publication de son tout dernier livre "Le dit vagues" aux éditions Arteaz cette semaine, le photographe français Greg Rabejac a tout connu, ou presque. Découvrir des vagues vierges, beaucoup de vagues vierges. Raconter leur histoire dans les magazines, tout en préservant leur confidentialité. Partager des moments de vie avec des surfeurs d'exception, en osmose avec ses sujets, lors d'explorations aux quatre coins du monde mais aussi et surtout en Europe pour percer les secrets de la côte atlantique. Devenir le témoin privilégié du Quiksilver Pro France grâce à un statut de photographe aquatique attitré et participer à sa manière à un spectacle unique dans des conditions parfois dantesques. Assister à certaines des journées les plus mémorables du 21e siècle sur la côte aquitaine. Voir un sport évoluer sous ses yeux.
Après des années de bons et loyaux services, plus de 30 pour être précis, Greg s'est partiellement retiré du monde des médias et de la compétition pour se consacrer à une approche plus personnelle et poétique de la photographie. Délaisser l'humain et la performance technique pour se focaliser sur une autre vision de l'océan. Se détacher de toute notion d'échelle pour prêter attention aux vagues miniatures. Capter l'émotion et figer leur esthétique.
Dans "Le dit vagues", un ouvrage de 144 pages, le résident de Saint-Jean-de-Luz (Pays Basque) affiche sa passion pour ces vagues nées de la fascinante et énergique rencontre entre terre et mer. Ainsi que son amour pour la poésie et de la littérature, avec plus d'une centaine de photos illustrées par les citations de grands auteurs français, à l'image de Jean d'Ormesson, Charles Baudelaire ou Victor Hugo.
"Travaillant le plus souvent à très haute vitesse, Greg saisit des instants, des précisions, des enluminures qui échappent à l'œil humain. [...] Avec ses yeux et ses optiques, il déchiffre un des langages de l'océan que l'on ne connaissait pas. On se doutait bien qu'il existait mais nul ne l'avait jamais vu. Ni traduit", décrit la maison d'éditions basque. "L'instant du déferlement comme personne ne l'avait jamais vu ni photographié."
Notes : plus d'informations sur le site des Éditions Arteaz